« Karnott nous a permis d'obtenir une optimisation globale et complète de l'ensemble du schéma de traitement. »
La data c'est la clé !
De son bilan des traitements avec Karnott, Jean-François Roît-Lévêque, chef de culture au Clos des Quarterons, a retenu un mot : CHRONOPHAGE. La particularité du domaine de 38 hectares qu’il exploite est l’étendue des parcelles. Trois kilomètres séparent le domaine de la parcelle la plus éloignée. Avec le propriétaire du domaine, Xavier Amirault, ils ont depuis longtemps, le sentiment de perdre du temps pendant les traitements. En cause : l’éloignement des parcelles et les trajets non optimisés. En novembre 2020, le vignoble s’équipe de Karnott, Karnott Outil et Karnott Chauffeur. Ce sentiment partagé est alors confirmé ! La solution Karnott permet de confirmer cette intuition, et « d'obtenir une optimisation globale et complète de l'ensemble du schéma de traitement » nous confirme le chef du culture.
Au sein du domaine, c’est Jean-François qui mène la danse, accompagné de ses trois collaborateurs tractoristes. Il nous confie « l’humain est notre priorité ! ». Tous les quatre comprennent l’intérêt de Karnott dans le cadre de l’optimisation des traitements. Il nous explique pourquoi.
« Karnott n'a pas été pris dans une optique de surveillance mais dans un but d'optimisation du travail du collaborateur. »
Objectif 1 : L’analyse fine des données récoltées
Après un an d’utilisation de la solution Karnott et la confirmation du sentiment évoqué plus haut, la décision est prise d'installer un deuxième point de départ et de stationnement pour les pulvérisateurs. En effet, « sur une année, Karnott accumule beaucoup de données » nous rapporte Jean-François. Il ajoute que ces données nécessitent « un bilan global à la fin de la saison des traitements ». La solution Karnott lui a permis « de rationaliser et d'aller plus loin dans l'analyse ». Pour lui, il est extrêmement important d’aller profondément dans la lecture des données, qui constitue une vraie source d’informations et donc de rationalisation.
« On avait une intuition et Karnott a permis de la rationaliser en permettant de trouver le point idéal du deuxième lieu de pompage. »
Objectif n°2 : l'optimisation des temps de trajet en heure et en kilomètre
Deux axes ont été travaillés après l’étude de ces données.
L’installation future d'un nouveau point de départ et de stationnement pour les pulvérisateurs
Avec un unique lieu de pompage, un collaborateur met entre 1 heure 40 minutes et 2 heures pour revenir vers le point de départ et de stationnement du pulvérisateur, préparer la bouillie, remplir la cuve et repartir. Il faut alors une journée et demie pour traiter l’ensemble du domaine, « ce qui peut être critique » déplore Jean-François. Les conséquences de cet unique point sont multiples : perte d'efficacité, fatigue accumulée par les tractoristes, temps de trajet trop longs et non optimisés. Karnott a permis de déterminer l’endroit le plus stratégique pour la construction d'un second lieu de remplissage. Comment ? En étudiant l'emplacement des parcelles ainsi que les chemins empruntés par les tractoristes pour s'y rendre. Et en positionnant les pulvérisateurs la veille au soir sur ce nouveau point de départ pour les tests grandeur nature. Karnott a joué un rôle important, puisque le chef de culture et Xavier Amirault avaient « une intuition et Karnott a permis de la rationaliser en permettant de trouver le point idéal du deuxième lieu de pompage. »
La redéfinition des ilots de traitements et des parcours*
Le chef de culture décrit la réalité terrain « un chemin qui semble plus court peut être en fait, après étude des trajets, plus long qu'une route cabossée mais sur laquelle le chauffeur pourra rouler plus vite ! ». Il était important pour le domaine d’aller encore plus loin et d’étudier aussi les temps de déplacement. Après avoir pris la décision d'installer un second point de pompage. Karnott a quelque peu chamboulé les habitudes des collaborateurs « puisque la condition pour que l'ensemble de ces mesures soient efficaces est que les chauffeurs respectent l'ordre des parcelles et les cheminements » poursuit Jean-François. Des débriefings sont régulièrement organisés avec les tractoristes pour améliorer et/ou adapter leurs parcours. Jean-François conclut ce point en nous précisant avoir « déterminé les nouveaux parcours en nous basant sur les tracés des interventions Karnott. Mais également en nous aidant de Géoportail et des compteurs kilométriques des tracteurs. »
*À noter que les heures et les parcours doivent absolument tenir compte de l'environnement dans lequel travaillent les chauffeurs. Certains parcours ne pourront donc pas être mis en place, notamment en raison des riverains qui subissent les nuisances des opérations de traitement.
« Nous avons déterminé les nouveaux parcours en nous basant sur les tracés des interventions Karnott. Mais également en nous aidant de Géoportail et des compteurs kilométriques des tracteurs. »
Et les chiffres alors ?
Ces mesures permettent de gagner 6 à 8 heures de temps sur une journée de traitement. Ce qui permet de pouvoir traiter la totalité du domaine en une journée et d’économiser beaucoup de fatigue pour les tractoristes. Le temps passé sur la route pour une journée de traitement est réduit de 60% et les kilomètres parcourus divisés par deux ! Avant, il fallait 7 heures pour couvrir un ilot de traitement, avec cette installation il en faudra 2 heures 30 minutes de moins !
Objectif n°3 : l'optimisation du confort des tractoristes
Une communication facilitée
Le gain pour les chauffeurs est important pour le domaine. Les collaborateurs sont « très impliqués, ils se connectent souvent sur l’app Karnott, ils s'accaparent l'outil et donc leurs données » constate Jean-François. Ce système permet de fluidifier les échanges, de réduire la quantité de coups de téléphone passés entre Jean-François et son équipe sur une journée et de rendre les debriefs plus efficaces. Le chef de culture nous confie que « Karnott n'a pas été pris dans une optique de surveillance mais dans un but d'optimisation du travail du collaborateur. »
« Au domaine,
l’humain est notre priorité ! »
Une économie de fatigue
La mise en place du nouveau point de départ et de stationnement du pulvérisateur permet au chauffeur « de se reposer pendant que l'opérateur s'occupe du remplissage et des préparations, et le temps gagné peut être significatif » concède Jean-François. Les opérations de remplissage pénalisent le collaborateur pour la moyenne globale du temps passé à effectuer le travail. «Toutes ces mesures sont avant tout mises en place pour améliorer la qualité de travail des collaborateurs. Notamment pour des opérations qui sont souvent fatigantes en raison de leur nature (début très tôt dans la journée, vitesse d'avancement lente, environnement stressant, etc.) et qui peuvent très facilement déclencher des accidents dus à la fatigue et au manque d'attention (pulvé qui se retourne par exemple) » précise Jean-François.
« Karnott, c'est bien fait,
c'est addictif, il faut le dire ! »
Et ensuite ?
Après une première saison d'utilisation de la solution Karnott, des leçons ont déjà été tirées et des décisions prises en conséquence. Les responsables du domaine n'excluent pas la construction d'un troisième lieu de stationnement si nécessaire afin d'optimiser les traitements et de préserver le confort de travail des collaborateurs. Mais il n'y a pas que les traitements qui peuvent faire l'objet d'une analyse poussée : l'étude des travaux du sol intéresse beaucoup Jean-François. « Karnott, c'est bien fait, c'est addictif, il faut le dire » conclut ce dernier. On peut compter sur eux pour nous dresser un bilan de ces travaux et de leurs conclusions prochainement grâce à la solution Karnott.
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