Dans cet épisode, écoutons Samuel Barbier président, David Leroy, vice-président et Stéphane Rosselin trésorier de la CUMA Concorde en Bretagne.
Clients depuis 2 mois lors de cet enregistrement, ils nous racontent comment, alors que les travaux battaient leur plein en début de saison, ils ont en un temps record mis en route route les Karnott, configuré leur compte et récupéré les parcellaires de tous les adhérents.
Découvrez sans plus attendre comment Karnott a trouvé sa place rapidement au sein de la CUMA.
« J’avouerais que le fait de savoir où est le matériel et ce qu’il a fait dans la journée, ce serait compliqué de s’en passer maintenant [...] »
Bonjour à vous 3, merci beaucoup d’avoir accepté de participer à l’enregistrement de ce podcast. On va rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter l’un après l’autre et puis aussi présenter la CUMA, l’activité, le nombre d’équipements Karnott que vous avez, les travaux que vous suivez ?
Bonjour, je suis Samuel Barbier, le président de la CUMA Concorde Quédillac, Stéphane Rosselin le trésorier et David Leroy le vice-président. Une CUMA d’environ 45 adhérents, du matériel attelé, pas de chauffeurs, que du matériel attelé qui est stocké chez les adhérents, que tout le monde utilise.
Comment êtes-vous équipés en Karnott et depuis combien de temps ?
C’est tout récent, on a franchi le pas cet hiver 2023. On a décidé d’acheter directement 15 Karnott pour mettre 1 Karnott par matériel : en travail du sol sur les déchaumeurs, décompacteurs, cultivateurs, puis sur les matériels de fenaison, les faucheuses et andaineurs et puis tout ce qui est semoirs.
Quels étaient à la base les manques et les souffrances qui ont déclenché l’achat de Karnott ?
Ce qui nous a fait choisir Karnott, c’est que depuis quelques temps on avait des compteurs sur les matériels qui étaient défaillants, donc il fallait les remplacer régulièrement. On a réfléchi à une solution différente et on s’est penché sur le Karnott. On en a entendu parler car on a un entrepreneur équipé sur la commune et des CUMA voisines, qu’on est allé voir d’ailleurs.
Votre besoin de base était d’abord que tout soit enregistré et ensuite l’aide à la facturation c’est ça ?
D’abord, il y a eu les compteurs défaillants et on voulait aussi améliorer la remontée des données, limiter les sources d’erreur.
Suite à ça, comment s’est passée la prise en main de l’outil ? Des plateformes web et mobile ? Comment s’est passé votre accompagnement ? Comment vous en êtes-vous sorti pour tout ce qui était du paramétrage ?
Pour la partie mise en place et paramétrage, on a eu une formation avec toi pour tout ce qui était de la partie informatique et suivi des applis et de la page web.
Pour tout ce qui était du paramétrage d’outils, on a travaillé avec la FRCUMA. On a préparé notre liste de paramétrage : les noms et largeurs d’outils sur un fichier excel puis c’est la FRCUMA qui a enregistré les outils et adhérents dans Karnott, de manière à ce qu’on ai les mêmes méthodes d’enregistrement dans Karnott et dans le logiciel des CUMA.
« On a demandé carrément les fichiers XML et le plus simple est que chaque adhérent contacte la personne qui fait sa PAC, qui nous transmet le fichier en direct et comme ça, il n’y a pas eu de sources d’erreurs, ça s’est très bien fait ! »
Et pour les parcellaires, comment vous en êtes-vous sortis pour pouvoir tout récupérer et tout importer ?
Au début, on était parti pour demander le numéro de pacage mais ça s'avère compliqué avec les mots de passe et tout ça. On a demandé carrément les fichiers XML et le plus simple est que chaque adhérent contacte la personne qui fait sa PAC, qui nous transmet le fichier en direct et comme ça, il n’y a pas eu de sources d’erreurs, ça s’est très bien fait ! C’était un peu une condition de pouvoir prendre le matériel en donnant son fichier XML, on est parti là-dessus..
À vrai dire, on pense l’inscrire dans le règlement intérieur de la CUMA c'est-à-dire que tout nouvel adhérent devra fournir son fichier XML pour pouvoir adhérer, au même niveau que les parts sociales qui sont demandées.
À ce jour, les parcellaires sont tous importés sur votre compte ?
Oui, en moins de 2 mois.
Hormis la formation que vous avez reçue avec moi au tout départ, est-ce qu’ensuite vous avez su vous aider des vidéos, de la FAQ, est-ce que vous avez toujours trouvé réponses à vos questions ?
Oui, car quand on se connecte sur Karnott, on a un message et on reçoit aussi les notifications par mail ou par l’app. De nature, on a tendance à chercher quand il y a un problème, donc personnellement je n’ai pas regardé beaucoup de vidéos. Je cherchais, et si jamais je ne trouvais pas, je t’appelais et à chaque fois tu répondais ! Alors c’est tellement plus simple !
Au bout de combien de temps vous êtes-vous sentis à l’aise à l’usage des applications ?
Ça a été très très rapide. Comme, en plus, on a commencé au 1er avril, on a reçu beaucoup de parcellaires, donc on a beaucoup manipulé pour l’intégration. Et ensuite on commençait directement dans les travaux des champs alors il suffisait de se connecter de temps à autre, de manière à voir ce qu’on obtenait, voir comment ça fonctionnait. Au bout d’une semaine on était quasiment opérationnels.
Donc ça a été un peu chaud notre mise en route mais en même temps ça a fait que tout le monde s’est vite mis dans le bain. On a même des adhérents, pour savoir si un matériel serait disponible au dernier moment, ils vont sur Karnott avant d’appeler le responsable de l’outil, comme ça ils savent où il est.
Du coup, c’est intéressant de donner accès aux adhérents ou c’est un plus ?
Peut-être que si on utilise un jour un logiciel de planning, les gens vont s’y mettre encore plus. Pour l’instant il y a quelques adhérents qui ont pris le pli de vérifier ce qu’ils faisaient sur leurs parcelles mais ce n’est pas la majorité.
C’est la même chose, on n’est qu'à 2 mois de la mise en route, faut se donner un petit peu de temps et faudra peut-être refaire des réunions pour montrer aux gens comment ça fonctionne.
Justement, moi je vous ai surtout eu vous Mr Leroy au téléphone mais comment ça s’est passé ? Tous les 3, comment vous êtes-vous formés ?
On est principalement tous les 3 à regarder le logiciel. Il y a quelques responsables matériels qui regardent ce qu’il en est chaque semaine mais on est principalement que tous les 3 et on s’est réuni plusieurs fois “Comment tu fais ?” “Comment on affecte une parcelle, comment on la change ?” “Pourquoi celle-ci n’est pas affectée ?” Voila, des petites questions techniques entre nous.
« [...] c’est bien de savoir si le matériel tourne, où il se situe et s’il travaille. Même dans la journée, savoir où il en est. Comme on peut les localiser, c’est intéressant. »
Quel est un peu votre rituel, les connexions, sur quelle app? Qu’est ce que vous regardez en priorité régulièrement ?
Alors notre rituel ; moi je regarde assez souvent sur l’appli du portable. Pendant les grosses saisons, je regarde tous les jours les travaux qui ont été faits et par qui. Autrement, on s’est réuni récemment tous les 3 pour les erreurs qu’il y a à corriger. Je pense qu’on fera ça avant chaque facturation. C’est intéressant à regarder.
On est à la fois dans le bureau mais on est aussi à la fois chacun responsable d’un matériel équipé de Karnott donc c’est bien de savoir si le matériel tourne, où il se situe et s’il travaille. Même dans la journée, savoir où il en est. Comme on peut les localiser, c’est intéressant.
« C’est tellement facile d’avoir l’info que du coup on va la chercher facilement. »
Vous pensez que c’est important de suivre au fur et à mesure des interventions ?
En fait, en regardant l’application plusieurs fois quotidiennement, on s’y retrouve assez facilement : tu fais une pause, tu prends un café et tu regardes où en sont les outils, ce qu’ils ont fait. Ça permet aussi parfois de gérer les plannings : si un gars a réservé l’outil pour 10 hectares et que tu vois qu’il y a déjà 9,5ha de faits mais qu’il avance plus vite ou moins vite, et bien tu peux prévenir celui d’après. C’est tellement facile d’avoir l’info que du coup on va la chercher facilement.
La lecture des données se fait bien ?
Oui, oui c’est agréable.
Qu’est ce que vous apporte Karnott aujourd’hui en termes de gain, temps, confort ?
Le but était de limiter toutes les erreurs possibles c’est à dire que l’adhérent n’ai plus de relevé à faire au niveau des compteurs : l’adhérent rentre dans une parcelle et ressort et ça totalise. Après il y a la partie de celui qui est responsable du matériel qui fait la somme de tous les relevés et qui peut aussi faire des erreurs et le trésorier après aussi… Donc c’était d’éviter toutes ces erreurs possibles de relevés. Là, c’est automatique, la surface de la parcelle est remontée directement et on peut faire les totaux rapidement avec le logiciel par exploitation, par matériel. Toute cette partie-là, c’est un gain de temps pour tout le monde je pense et moins de sources d’erreurs.
Pour conclure, entre 1 et 10, au bout de 2 mois d’utilisation, quel serait votre niveau d’adoption sur la cuma ?
Au-dessus de la moyenne déjà ! Pour toute la prise en main et le fonctionnement des boîtiers, pour moi on est à 8/10.
« Il faut demander directement aux adhérents de donner leur fichier XML par le biais du service qui leur fait la PAC. Tout le monde va gagner beaucoup plus de temps et on reste beaucoup plus discret. »
En tout cas, vous ne regrettez pas votre investissement ?
Non, pour l’instant on y a passé un peu de temps et la prise en main s’est bien passée. On a aussi la chance d’avoir des adhérents qui n’ont pas fait de la rétention d’informations donc ils ont joué le jeu. On a poussé beaucoup pour avoir les fichiers et on a pas eu de fortes têtes qui ont dit “Non vous l’aurez jamais”. Et là, on voit déjà que les choses qui vont nous faire passer un petit peu de temps ne sont pas dues ni à Karnott ni au logiciel. S’il n’y avait pas cette approximation au niveau de la déclaration PAC, on aurait rien eu à faire à part des échanges de parcelles.
L’année prochaine, ça veut dire que ce sera 10/10 s’il y a moins de temps à y passer !
Pour les nouveaux utilisateurs, il ne faut pas leur proposer de donner leurs codes telepac. Il faut demander directement aux adhérents de donner leur fichier XML par le biais du service qui leur fait la PAC. Tout le monde va gagner beaucoup plus de temps et on reste beaucoup plus discret. Puisqu’une fois qu’on a les codes en main nous, on peut aller voir les montants PAC, ce qui peut freiner certaines personnes. Quand on a que le fichier XML, ça passe beaucoup mieux.
« Des fois, juste en optimisant et en insistant sur le fait d’optimiser l’utilisation de l’outil [...] ça éviterait d’acheter du matériel supplémentaire. Vu le coût du matériel en ce moment, ce n’est pas négligeable. »
Dernière question : à l’heure qu’il est, après 2 mois d’utilisation, y’a t-il déjà quelque chose dont vous ne pourriez plus vous passer ?
J’avouerais que le fait de savoir où est le matériel et ce qu’il a fait dans la journée, ce serait compliqué de s’en passer maintenant parce que c’est quand même bien de savoir.
Souvent on se retrouve dans une situation où on nous dit : “Ce matériel est à la bourre, il faudrait en racheter un” . En fait on se rend compte que quand on suit un peu le matériel, que des fois ça ne commence pas de bonne heure le matin ou que ça finit très très tôt le soir. Des fois, juste en optimisant et en insistant sur le fait d’optimiser l’utilisation de l’outil quand il est chez toi, ça éviterait d’acheter du matériel supplémentaire. Vu le coût du matériel en ce moment, ce n’est pas négligeable.
Cette année, on continue quand même à relever : on demande à l’adhérent de se faire son relevé approximatif des surfaces. Le but est d’arrêter ça : l’adhérent a juste à prendre le matériel et à le redéposer donc je pense que ça doit leur plaire aussi. C’est pas grand chose, c’est peut-être 3 minutes mais… Il est possible que dans les années à venir on rachète quelques compteurs pour être tranquilles !
Ah on y prend goût quand même !
Sincèrement, une fois que tu as goûté au fait qu’il est posé, que tu l'enlèves que pour le recharger… depuis le 1er avril on en a rechargé aucun.
Donc ce n’est pas un poids dans le quotidien.
Non, ils sont annoncés pour 2 mois minimum de charge suivant l’utilisation. Celui qui a été le plus utilisé, c’est sûrement le déchaumeur à disques et là, il est à 40% alors que le déchaumeur à disques à dû faire 360 hectares depuis le 1er avril.
Ça tient bien, ça aussi c’est un petit confort de ne pas avoir tout le temps à y penser !
Est ce que vous avez une dernière chose à rajouter, un conseil à donner ?
Non, je pense qu’on a fait le tour.
Merci beaucoup !
Et voilà, un super témoignage et des conseils avisés pour une mise en route efficace. Vous retrouverez Samuel, David et Stéphane lors du prochain podcast. Cette fois, nous parlerons de leur passage à la facturation avec Karnott : facilité, gain de temps et limitation des sources d'erreurs. Vivement ! Merci pour votre écoute et à bientôt !
À propos du podcast #CulturesKarnott : Servane - coach Karnott - présente le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectées. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.
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