Podcast #CulturesKarnott n°15 : Automatisez votre traçabilité et dites adieu au stress des contrôles phyto !

Ecoutez sans attendre notre quinzième épisode ! 

Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'échanger avec Fabrice Thibaudeau, gérant de la SARL Thibaudeau en Charente-Maritime, qui utilise la solution Karnott depuis un an pour suivre ses matériels agricoles et pour la gestion des traitements phytosanitaires qu'il effectue en prestation et dans sa propre exploitation grâce au module phyto !

« Ça amène quand même beaucoup de sécurité dans la façon de travailler au quotidien, ça c'est indéniable. »

Bonjour Monsieur Thibaudeau. Merci d'avoir accepté notre invitation à participer à l'enregistrement de ce podcast. Pour commencer, pouvez vous vous présenter, vous et votre entreprise et nous expliquer votre activité ?
Et bien écoutez, bonjour ! Donc, Fabrice Thibaudeau, agriculteur en Charente-Maritime, un petit village qui s'appelle Gresac. Je suis sur une exploitation céréales et vignes de 115 hectares de céréales, 35 de vignes et je fais aussi à côté de la prestation de services. Donc environ 150 hectares de plus en céréales où là j'interviens de A à Z, y compris bien sûr pour les traitements phytosanitaires. Et après j'interviens sur la partie viticole, environ pour 55 hectares de plus où là, je fais uniquement de la prestation de produits phytosanitaires.

Alors aujourd'hui, effectivement, nous allons nous concentrer sur les traitements phytosanitaires ! Comment les gériez vous avant Karnott? Aviez vous déjà un logiciel de traçabilité ?
Alors sur la ferme, j'avais déjà un logiciel de traçabilité avec ma coopérative. Donc là, je notais tout bien sûr, tout ce que je faisais de A à Z. La seule contrainte que j'avais, c'est que j'avais d'abord un support papier et ça m'obligeait après à tout ré-enregistrer le soir après, quand j'arrivais sur la ferme. Je le faisais soit le soir même ou le jour même ou le lendemain... Enfin bon voilà, ça m'obligeait à tout remarquer. Donc c'était déjà un plus par rapport à ce que j'avais avant. Avant, c'était tout sur papier alors que maintenant, déjà à ce niveau là, la traçabilité me correspondait. Mais après, pour répondre à la réglementation suite à mon agrément phytosanitaire (parce que je suis suivi par Bureau Veritas), là, je me suis rendu compte que j'étais à la limite du système. C'est pour ça que j'ai cherché un autre procédé pour me simplifier la vie.

« J'avais un logiciel de traçabilité avec ma coopérative [...] mais pour répondre à la réglementation suite à mon agrément phytosanitaire, je me suis rendu compte que j'étais à la limite du système »

D'accord. Donc c'est pour ça que vous avez choisi Karnott ?
Alors à la base, je m'intéressais déjà à Karnott pour la partie traçabilité de ce que faisaient ou font mes salariés au quotidien parce que j'ai trois salariés à temps complet plus deux CDD. Donc bien sûr, tout était inscrit sur agenda, enfin tout le formalisme classique papier. Et c'est vrai que je me suis vite rendu compte que moi, au delà de mon métier d'agriculteur de base, j'ai beaucoup de missions à l'extérieur, internes au métier, qui me prennent la moitié du temps. Donc ça m'arrive, rarement, mais ça arrive que je parte des semaines entières. Alors, je reviens le soir, mais quand je reviens le soir, l'opérateur m'a laissé un papier sur le coin du bureau dans un bungalow exprès, mais je perdais un peu de temps et je savais que la solution Karnott existait depuis longtemps. J'ai jamais franchi le pas et c'est vrai que depuis l'année dernière, je me suis vite rendu compte quand même qu'il fallait faire quelque chose parce que ça commençait à devenir un peu compliqué de mon côté, avec mes différentes réunions à droite à gauche. Le soir quand je rentre à la maison et que je me pose au bureau, je veux que ce soit efficace ! Donc c'est comme ça que j'ai repris contact, si je puis dire, avec Karnott. Et il s'avère qu'en plus, le commercial qui est venu, Bertrand, à la maison m'a dit "Fabrice, il y a quelque chose qui pourrait vous intéresser, on a un module phyto qui est en place ! ". Et là je l'ai écouté attentivement. Et en effet, il s'avère que c'est un outil pour moi qui est hyper intéressant.

Super ! Ça fait maintenant un an du coup que vous êtes clients chez Karnott, donc votre objectif initial était de gagner du temps. J'ai l'impression que vous avez réussi à atteindre cet objectif ! Est ce que vous avez une idée du temps passé sur la traçabilité auparavant par rapport à aujourd'hui ?
Alors techniquement, moi j'estime à la valeur d'une journée par semaine, le temps que je passe au bureau, à minima. Donc pour la partie agricole pure. Parce que je passe plus de temps au bureau bien sûr pour la partie missions que j'ai à droite et à gauche. Et justement pour répondre à une des exigences de l'audit phyto, au moins me concernant, pour les applicateurs de produits phytosanitaires en entreprise, on doit remplir des fiches de chantier avant chaque chantier ou après les chantiers. Et ça, moi c'était tout sur un carnet. Donc autant dire que ça me prenait un temps fou et en cas de contrôle, j'étais dans les clous parce que je remplissais le cahier la veille du contrôle mais ça a commencé sérieusement à m'embêter. Et là, quand j'ai vu la solution Karnott, ça m'a simplifié la vie. Parce que là, aujourd'hui, je sais exactement ce qui est traité : les vignes, la surface exacte, j'ai le nom du client qui s'affiche en permanence.

«Quand j'ai vu la solution Karnott, ça m'a simplifié la vie !»

Donc moi, le soir quand j'arrive à la maison, j'ai deux opérateurs parce que j'ai trois appareils de traitement vigne et là il y en a deux qui tournent en permanence : je sais exactement qui a fait quoi. Et moi, le soir quand j'arrive à la maison, j'ai juste à enregistrer ma bouillie et la fiche de chantier se génère automatiquement. Et ça c'est pour moi c'est un gain de temps qui est phénoménal. Aujourd'hui, pour remplir une fiche de chantier, ça me prend cinq minutes. Et ce que je fais automatiquement, moi j'habite en bord de mer, grosso modo, je suis à quinze kilomètres de Royan, la Gironde n'est pas loin, l'océan n'est pas loin donc on est quand même sous l'influence du vent d'ouest qui est assez important, donc tous les traitements on les fait le matin de bonne heure à partir de 5 h du matin jusqu'à 10 h maxi. Et vous comprenez bien que quand on débauche à 10 h, la journée n'est pas finie. Donc moi ce que je fais, c'est qu'après le soir à la maison, je rentre ce que j'ai fait dans la journée, mon opérateur et moi même je valide tout et ça me prend dix minutes maxi. Et après aussitôt, la fiche de chantier est envoyée via l'adresse mail du client. Donc la traçabilité c'est le top. On peut toujours faire mieux, mais pour moi ça m'a simplifié la vie, mais de manière assez importante. Un gain de temps assez important.

«Moi, le soir quand j'arrive à la maison, j'ai juste à enregistrer ma bouillie et la fiche de chantier se génère automatiquement. Et ça c'est pour moi c'est un gain de temps qui est phénoménal.»

Ça ça fait plaisir à entendre ! Alors quels conseils donneriez-vous à un homologue qui souhaiterait utiliser le module phyto ? 
Déjà au niveau traçabilité, en cas de contrôle avec le client, c'est beaucoup plus clair, parce que le client sait exactement ce qui a été fait. Tout est tout est sur le papier, donc si jamais il y a un recours déjà, nous, de notre côté, on est protégés par rapport à ça. Et au delà de ça, c'est vrai que ça m'a apporté quand même beaucoup de relations de confiance aussi avec les clients. Ça c'est quand même un point qui est non négligeable. Et puis encore une fois, un gain de temps et ça nous permet de répondre à la réglementation : au lieu de faire comme je faisais ou comme certainement, beaucoup de mes collègues le font, de remplir la fiche de chantier comme je faisais avant, manuellement, un mois, deux mois, trois mois après. Même si chaque traitement est enregistré sur le logiciel mais je veux dire que là, la fiche de chantier est générée automatiquement.

« Au lieu de remplir la fiche de chantier comme je faisais avant, manuellement, un mois, deux mois, trois mois après [...] là, la fiche de chantier est générée automatiquement ! »

Dans l'esprit, là, typiquement, j'ai eu mon audit de renouvellement de Bureau Veritas il y a deux jours, je lui ai fait voir l'outil Karnott et il m'a dit le gars "Mais c'est enfin ça va vous simplifier la vie quoi. C'est génial ça !" Donc il m'a soulevé deux ou trois points au niveau de comment je faisais, mais ça après j'ai envie de dire que c'est normal. Donc je vais encore améliorer le système. Parce que moi en fin de compte, mon entreprise, c'est assez simple, j'ai quatre clients au niveau viticole, j'en ai cinq au niveau céréales, donc c'est une entreprise somme toute assez petite, enfin moyenne, enfin bref ! Mais alors certes, quelqu'un qui a deux clients à faire, forcément l'outil Karnott, parce que bon ça a quand même un coût, je pense que pour rentabiliser ça serait un peu compliqué. Mais après dès qu'on passe la barre, moi à mon niveau de dix quinze clients voir plus, ça amène quand même beaucoup de sécurité quand même dans la façon de travailler au quotidien, ça c'est indéniable.

Au delà de l'aspect suivi de l'appareil en lui même, parce qu'à la base Karnott, c'est aussi pour savoir ce que ce que fait l'appareil. Donc ça je m'en suis rendu compte quand même que typiquement, j'ai eu le cas cette année, alors c'est pas en vigne, c'est en céréales chez un client que j'avais jamais fait : je connaissais pas la superficie de la parcelle, donc là, automatiquement, la superficie je l'ai sue. Et c'est vrai que pour les phytos, je me rends compte que l'on sait exactement l'heure où on a appliqué le produit ! Typiquement, j'ai eu le cas, alors ce n'est pas chez un client là, c'est chez moi, on a eu une contamination assez importante du mildiou sur une parcelle à la maison. On a tout corrélé et avec l'outil Karnott, j'ai pu exactement savoir l'heure à laquelle a été faite la parcelle. Donc ça c'est tout bête ! C'est tout bête, mais c'est génial. Mais le module phyto, c'est vrai, moi je conseille. C'est vrai que ça a un coût, mais pour répondre à la réglementation qui est en cours au niveau des applicateurs de produits phytosanitaires dont je fais partie, c'est quand même une sacrée avancée. Alors il y a d'autres outils, certes, mais je sais que de coupler comme ça le fait de savoir exactement ce qui est fait, de le coupler à la partie phytosanitaire, la personne qui a eu l'idée chez vous, j'ai envie de dire bien joué quand même quoi. 

« C'est vrai que ça a un coût, mais pour répondre à la réglementation qui est en cours au niveau des applicateurs de produits phytosanitaires dont je fais partie, c'est quand même une sacrée avancée ! »

Bah alors écoutez, ça, ça fait super plaisir à entendre ! Je vais passer le message à l'équipe, ils seront ravis de votre retour. Et alors, pour conclure, que vous manque-t-il pour que la solution soit parfaite ? 
Ah alors ça, c'est toujours la question qui est un peu compliquée à répondre (rires) ! Non, alors ce qui nous manque, nous, sincèrement aujourd'hui et je ne sais pas si ça serait possible, c'est de coupler Karnott avec les données météorologiques. Ça, vraiment, j'en ai parlé hier avec des collègues avec qui j'étais dans le Maine-et-Loire, là, clairement, la météo au jour, c'est quand même - si on enlève la partie réchauffement climatique, ça c'est un problème climatique pur et dur - mais au niveau météorologique, avoir des données météo fiables aujourd'hui, c'est extrêmement compliqué. Et ce qui serait intéressant, je pense, pour avoir un suivi beaucoup plus poussé, c'est de pouvoir corréler les [infos]. Maintenant avec Karnott, on sait exactement l'heure à laquelle on a appliqué le produit, enfin, l'heure de chaque parcelle, on a le cheminement, on sait exactement. Moi, ce qui manque au aujourd'hui, c'est de pouvoir le corréler avec des données météo.

Typiquement, on a le cas de cette année d'une campagne de gestion du mildiou quand même extrêmement intense et stressante. Peut être que via justement ces croisements de données, ça pourrait nous expliquer certaines contaminations qu'on a eu, que même au aujourd'hui je n'explique pas. Moi par exemple, à la maison, j'ai cinq stations météo Sencrop réparties dans un rayon de dix kilomètres autour de la ferme. Ça pourrait être quelque chose qui demain, pourrait être très très pertinent à avoir comme comme données !

Ok, c'est très intéressant et je ne manquerai pas de faire ce retour à notre équipe. Je vous remercie encore d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. 
Oui, il n'y a pas de de soucis ! 

Voilà, c'est tout pour cet épisode, Monsieur Thibaudeau nous a montré comment Karnott, grâce à son module phyto, peut être un précieux allié pour gagner du temps, pour obtenir la confiance de ses nouveaux clients et être en règle pour les contrôles phyto. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode.

À propos du podcast #CulturesKarnott : Laure - coach Karnott - présente le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectées. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.

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