Cet épisode est aussi authentique qu'immersif puisque l’entrepreneur du jour est au volant de son tracteur. Pour lui d’ailleurs, le compteur Karnott et le tracteur forment un couple d’inséparables et il va vous expliquer pourquoi. Place à l’épisode.
Je suis Arnaud Mandaroux, j'habite dans la Drôme, je suis éleveur de brebis et on a aussi 100 hectares de grandes cultures et de fourrages. On fait essentiellement des céréales, du maïs, du blé, de l’orge, on fait un peu de la petite graine, du pois chiche, du lin, des lentilles, du sarrasin. A côté, on fait aussi du fourrage pour nos brebis, donc on fait une centaine d'hectares par an et on fait un peu d'entreprises aussi sur le foin. Aujourd'hui, on a des compteurs connectés Karnott sur trois tracteurs, dont un sur celui qui a la presse avec un compteur de bottes, un sur le tracteur de tête qui va servir à faucher et pour les labours et un sur le tracteur qui va servir à andainer et dans le corps de ferme. On est cinq personnes à travailler sur l'exploitation, mon père et trois employés dont un apprenti.
Alors, j’ai découvert Karnott à Cournon, au Sommet de l’Élevage et je cherchais un outil parce que quand je fais de la prestation, du service sur de la fauche, du pressage, de l'andaineur, j’avais des oublis sur le carnet. La facturation se fait un bon moment après, on oublie des parcelles, on ne sait plus où on est passé ni quand on a fait quoi. C’était l’outil que j’avais envie d’avoir, qui me correspondait bien, qui me donne là où je suis passé et en ayant moins besoin de marquer sur un carnet, qu’on peut perdre ou qu’on oublie de remplir.
" Karnott, c’était l’outil que j’avais envie d’avoir, qui me correspondait bien. "
Voilà et être sûr de retrouver chaque chose qu’on a faites. On achète aussi de la luzerne sur pied à des endroits, et on a besoin de retrouver la date, le nombre de bottes, le temps passé et calculer la rentabilité.
Soit on notait tout, soit on notait rien et on faisait confiance à notre mémoire, sauf que 6 mois après, notre mémoire n’est pas toujours très bien nette.
Alors, quand on prend le premier compteur connecté Karnott, on a un appel de chez vous pour nous aider à prendre en main l’outil lors des premières utilisations. Ensuite on attend un peu de stocker les données pour savoir comment les utiliser. Je l’utilise surtout sur le téléphone pour les changements d’outils. On a une bonne durée de vie des batteries de 3 mois, on les met dans les tracteurs et on ne s’en occupe pas spécialement. Ça laisse le temps de voir venir et ça se recharge rapidement. Il y a juste à gérer les outils. Quand on anticipe, ça se passe bien.
" On a une bonne durée de vie des batteries de 3 mois, on les met dans les tracteurs et on ne s’en occupe pas spécialement. "
Non, je suis le seul à m’en servir et le seul à avoir l’application sur mon téléphone. Mon père se sert beaucoup de la presse, donc le Karnott reste dessus en permanence. Donc pas besoin de changer régulièrement.
Généralement, je me connecte quand j'ai besoin de changer l'outil. Quand il n’y a plus de batterie, je reçois un petit message pour me dire qu’il n’y a plus de batterie donc je pense à le recharger. Et puis des fois, je me connecte pour savoir combien d’hectares j’ai fauché ou labouré. Si j’ai besoin d’informations plus approfondies, il faut que j’aille sur l’ordinateur pour avoir ces informations-là.
Les parcelles, je les fais au fur et à mesure sur le téléphone. Et puis des fois, quand on fait de la prestation de fauchage, j’arrive à retrouver facilement où était la parcelle, à ce moment-là je rajoute le nom de la parcelle au moment où je veux facturer. C’est pas toujours au quotidien, celui qui aime le faire au quotidien peut ou on peut le faire plus tard. Le tout, c’est d’arriver à bien désigner l’outil qui était en action à ce moment-là avec le Karnott, de bien associer. C’est le plus important, après les parcelles, on arrive à enregistrer, même si elles ne sont pas enregistrées, désignées à une entreprise ou une exploitation, on arrive à les retrouver facilement derrière. C’est assez confortable.
Alors, je récupère les informations sur Karnott et je peux facturer à mes clients les prestations.
Oui bah disons que c’est plus simple, je n’ai pas le stress de me dire où est le carnet, comment c’est noté parce que suivant les personnes on arrive pas à relire, on ne met pas le même nom à la parcelle, on écrit plus ou moins bien, on a oublié d’écrire, ou le carnet a pu disparaître ou a pu prendre l’eau. Il y a plein de raisons pour qu’il disparaisse ce pauvre carnet. Aujourd’hui, ça m’est plus simple, après il n’y a que moi qui vais chercher les informations dessus mais ça pourrait être ouvert à tout le monde aussi.
Alors moi ce qui me manque cruellement, c’est la gestion des suivis de parcelles. C’est d’avoir un outil de suivi de parcelles qui soit associé. Aujourd'hui, on peut désigner et dire ce qu’il y a sur une parcelle mais on ne peut pas renseigner la dose d’engrais par exemple. On sait qu’on va être passé avec l’épandeur à engrais mais l’information devra être notée à côté. C’est dommage. Il me manque aussi le suivi sur le matériel : les pleins sur les tracteurs, les vidanges que l’on fait, pour pouvoir rentrer un peu les coûts et calculer plus facilement le coût de revient du matériel. Pouvoir associer aux heures passées, la consommation, ce serait quelque chose qui serait pas mal. Aujourd’hui on est obligé de faire de la gymnastique entre plusieurs logiciels soit plusieurs carnets.
" Dès que j’utilise mon tracteur, je mets mon Karnott dedans sinon ça ne va pas, donc je pense que je suis à 10 "
C’est le retraitement des observations qui n’est pas simple. J’ai besoin que ce soit traité un peu comme un tableau Excel.
*Les observations ont depuis été améliorées.
Aujourd’hui, on est déjà à 10, parce que dès que j’utilise mon tracteur, je mets mon Karnott dedans sinon ça ne va pas, donc je pense que je suis à 10.
De ce suivi du tracteur sur les parcelles, de savoir où est le tracteur et le temps qu’il a passé sur chaque parcelle, c’est ce dont on a besoin parce qu’aujourd’hui, il faut qu’on arrive à calculer notre rentabilité au maximum. On est beaucoup sur de l’estimation et on a du mal à faire du réel et aujourd’hui ça me permet de le faire un peu plus sur du réel et d’affiner mes estimations.
À propos du podcast #CulturesKarnott : Laura - coach client Karnott - présente le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectée. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.
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