Dans cet épisode, nous échangeons avec M. Cosset, directeur de plusieurs vignobles dans le Var. Après avoir utilisé Karnott dans un autre domaine, il était évident pour lui de réintroduire la solution dans son quotidien. Car elle lui permet d’avoir une veille permanente sur ce qu’il se passe dans ses 500 hectares de vignes. Il nous explique en toute transparence le travail de pédagogie qu’il a dû avoir auprès de ses chauffeurs, l’accompagnement dont il bénéficie, ses rituels et les nouvelles choses qu’il souhaite mettre en place avec Karnott. Découvrez comment M. Cosset, ainsi que toutes les parties prenantes, ont gagné en confort de travail. Place à l’épisode !
« Karnott était la solution qui sautait aux yeux pour pouvoir suivre en temps réel l'évolution de mes tractoristes et de mon matériel. [...] Parce qu'aujourd'hui, on est sujet à des traçabilités exigeantes, et je veux vraiment avoir une veille 24h/24, 7j/7 de ce qu'il se passe dans mes vignes. »
Bonjour M. Cosser, ravie de vous avoir ! On va démarrer par une présentation : pouvez-vous nous dire votre prénom, votre nom, votre rôle, où vous vous situez, etc ?
Bonjour Anne, tout d'abord merci de prendre le temps de m'écouter. Cédric Cosset, je suis directeur technique des vignobles Chevron Villette, Château Reillanne. Nous sommes basés au Cannet-des-Maures, dans le Var, dans le sud de la France. Nous sommes une exploitation un peu atypique : on a un volume conséquent de foncier, on a à peu près 500 hectares de vignes, répartis sur 14 domaines différents, sur l'ensemble du département du Var. Donc avec des éloignements de parcelles assez conséquents (330 parcelles environ). Un domaine qui est aujourd'hui certifié HVE 3 en totalité et dont 150 hectares qui sont certifiés agriculture biologique aussi. Notre production est essentiellement à 95% tournée vers le rosé, du vin de Provence.
Vous êtes client chez Karnott depuis combien de temps et vous avez combien d'équipements ?
Chez Karnott, les vignobles Chevron Villette sont clients depuis 1 an. On a une vingtaine de boîtiers et moi, dans mes expériences précédentes, ça fait 3, 4 ans que je suis client Karnott.
Oui, effectivement ! Laura m'a expliqué votre passé chez nous :) Vous connaissez bien la solution. Pour la petite anecdote, quand vous êtes arrivé dans le domaine actuel, vous aviez contacté Christiane pour lui dire que vous aviez besoin de Karnott !
C'était vraiment une volonté que j'avais. Parce que j'ai quitté une exploitation similaire qui était dans une autre région. Et c'était vraiment un de mes souhaits majeurs de mettre en place Karnott le plus rapidement possible.
Le choix de Karnott était évident parce qu'aujourd'hui, j'ai une flotte d'environ 30 tracteurs, 25 chauffeurs, des domaines assez éloignés les uns des autres, disséminés dans tout le Var. Donc pour moi Karnott était la solution qui sautait aux yeux pour pouvoir suivre en temps réel l'évolution de mes tractoristes et de mon matériel. Et aussi, et surtout dans le but d'avoir un suivi dans toutes les applications de produits phytosanitaires, d'intrants, des engrais, pour lesquelles je veux vraiment avoir un œil dessus pour savoir si on n'a pas oublié de parcelles, si on est passé au bon endroit. Parce qu'aujourd'hui, on est sujet à des traçabilités exigeantes, et je veux vraiment avoir une veille 24h/24, 7j/7 de ce qu'il se passe dans mes vignes.
« Quand je pars sur le terrain, c'est mon téléphone avec l'application qui me sert. [...] retrouver mes chauffeurs, ça m'évite de galoper partout et d'appeler constamment mon chef de culture pour savoir où sont mes chauffeurs. C'est vraiment très important pour ça. »
Vous avez l'air d'être un utilisateur quotidien de Karnott. Comment vous avez pris en main nos outils ? J'imagine que vous allez à la fois sur l'ordinateur mais aussi sur l'application mobile ?
Tout à fait, j'utilise les deux versions. Le matin, quand j'arrive au bureau, j'ouvre mon ordinateur et je vais sur la version web. Ça me permet de lire les rapports de la veille, de voir un petit peu ce qui a été fait, de voir si les équipes sont en place. Et ensuite, quand je pars sur le terrain, dans le vignoble, c'est mon téléphone avec l'application qui me sert. Alors l'application me sert beaucoup, surtout au début pour repérer mes parcelles, retrouver des parcelles. C'est un super outil. De retrouver mes chauffeurs, ça m'évite de galoper partout et d'appeler constamment mon chef de culture pour savoir où sont mes chauffeurs. C'est vraiment très important pour ça.
Donc ça c'est votre rituel. Vous allez d'abord sur l'ordinateur le matin, et puis après c'est le téléphone qui vous suit toute la journée.
C'est ça, c'est ça oui.
« Je ne suis pas un génie de l'informatique, je suis vigneron. J'ai un outil simple à prendre en main, un outil pour lequel si j'ai des doutes ou des questions, j'arrive à avoir des réponses rapidement, il y a aussi le chat... Il y a toujours une écoute rapide ! »
Et alors, la prise en main des outils, comment elle s'est faite ? Est-ce que vous avez eu un accompagnement ? Peut-être au départ c'était Servane puis Laura ?
Ce que j'ai vraiment apprécié chez vous, c'est déjà donc la relation commerciale au tout départ avec Christiane. Ça a vraiment été fluide, elle a bien compris nos besoins. Ensuite, au moment de la réception des Karnott, déjà dans les boîtes, il y a le mode d'emploi qui est très intuitif et très simple. Et aussitôt j'ai été en contact avec Servane, qui m'a bien accompagné. Alors, j'avais la chance de déjà connaitre le système, ça a donc été plus facile. Pour les paramétrages, ça a vraiment été très utile. A côté de ça, comme on utilise Lavilog, en termes de traçabilité vignoble, et que les deux logiciels sont compatibles, ça m'a arrangé dans le parcellaire notamment. J'ai pu transférer mon parcellaire Lavilog sur Karnott. Et l'accompagnement de Laura est au top !
Elle sera contente de l'entendre :)
Non mais c'est vrai, en plus c'est sincère ! A chaque question, il y a une réponse, dans un délai très court, très communicatrice. Même toutes vos équipes d'ailleurs : quand on va sur le chat, on a des réponses, des retours très rapides. Et s'il y a vraiment un souci particulier, vous savez écouter et répondre aux problématiques et aux questions qu'on a. Ça c'est vraiment très important.
Ecoutez, je suis ravie de l'entendre. Effectivement, on essaie vraiment d'être le plus réactif possible et surtout le plus transparent possible. C'est vraiment la philosophie des équipes, y compris de nos équipes sur le terrain. Alors j'en profite de vous poser la question. Vous avez l'air assez au taquet avec ce qu'on vous envoyer en termes de communication, en tout cas sensible. Est-ce que vous vous servez des emails que l'on vous envoie, des vidéos que l'on peut faire, du centre d'aide, des FAQ ? Est-ce que c'est aussi des ressources que vous utilisez ?
Ah oui, clairement ! Les petits tutos sont très utiles si j'ai des doutes ou si je ne me rappelle plus. Dernièrement, je voulais remodifier des parcelles, Laura m'a fait une petite vidéo tuto en 5 minutes, ça m'a permis de me débrouiller. C'est vraiment top. Ce que j'apprécie chez vous, c'est que l'interface est intuitive. Je ne suis pas un génie de l'informatique, je suis vigneron, je ne suis pas informaticien. J'ai un outil simple à prendre en main, un outil pour lequel si j'ai des doutes ou des questions, j'arrive à avoir des réponses rapidement, il y a aussi le chat. Il y a toujours une écoute rapide !
« Mes chauffeurs [...] ont d'abord pris Karnott comme un outil de flicage. Ça a été beaucoup de communication, d'explications. [...] Ça n'était pas pour les fliquer, pour savoir ce qu'ils faisaient. C'était vraiment dans un souci de traçabilité et de suivi du travail. Petit à petit, c'est rentré dans les mœurs. [...] Aujourd'hui, ils utilisent Karnott presqu'autant que moi ! »
Mes chauffeurs ne connaissaient pas, hormis 1 ou 2 sur un autre domaine. Ils ont pris peur de Karnott. Ils l'ont pris comme un outil entre guillemets de flicage, de surveillance. Ça a été beaucoup de communication, d'explications. Petit à petit, au fil des semaines, au fil des mois, ça s'est mis en route. Je leur ai expliqué les boîtiers, comment ça fonctionnait. Pourquoi j'avais mis Karnott. Ça n'était pas pour les fliquer, pour savoir ce qu'ils faisaient. C'était vraiment dans un souci de traçabilité et de suivi du travail. Petit à petit, c'est rentré dans les mœurs. Et il y a quelques semaines de ça, je leur ai proposé d'avoir accès à l'application téléphone. J'ai été surpris parce que j'en ai 98% qui ont été ok. Ils ont compris que dessus ils retrouvaient toutes les parcelles. Donc si moi j'ai des soucis pour retrouver des parcelles, eux sont dans la même problématique que moi. Ils retrouvent les parcelles, ça évite qu'ils se perdent. Ils partent aussi souvent à plusieurs tracteurs en même temps. Ça leur permet de voir où est passé le collègue, de ne pas refaire le travail du collègue. Aujourd'hui, ils utilisent Karnott presqu'autant que moi !
C'est ça, voilà ! Ils ont pris ça un peu pour un jeu. Ils se surveillent entre eux :) Pour la petite anecdote, l'autre jour, il y en a un qui a demandé à son collègue de lui prendre du pain car il a vu qu'il était prêt d'une boulangerie. Bon, c'est pas fait pour ça :) Non, mais j'ai vraiment eu des doutes à un moment sur l'adhésion. Ça a été vraiment de l'explication, de la communication. A un moment, j'ai vu qu'ils étaient bloqués, j'ai laissé tomber. J'ai laissé les Karnott au garage. Et après, il suffit qu'il y en ait 1, 2, 3 qui se prennent au jeu, et naturellement ça se fait !
Clairement, clairement ! Aujourd'hui, c'est un outil qui m'est utile à 100%, qui est utile aux tractoristes, qui est utile à tout le monde !
« Avec Karnott, je sais exactement où on est passé, ce qu'on a fait,
ce qui me reste à faire. »
Tout à l'heure, vous évoquiez le fait que vous passiez moins de temps à vous appeler, que vos tractoristes sont aussi sur le téléphone. Donc gain de temps, gain de confort ? Quels sont les bénéfices que vous avez l'impression de retirer ?
Bénéfice au quotidien de savoir où est ma flotte, bénéfice pour mon chef d'atelier (parce qu'on a un chef d'atelier interne, un mécanicien) qui lui ne perd pas de temps quand il y a un tracteur qui est en panne. Il arrive à localiser le tracteur et à se rendre directement sur les lieux. Donc gain de temps pour la maintenance. Moi, en termes de suivi de travaux, c'est vraiment un confort. J'ai les remontées de mon chef de culture quotidiennes. Mais aujourd'hui, avec Karnott, je sais exactement où on est passé, ce qu'on a fait, ce qui me reste à faire. Notamment, dernièrement, on a fait des désherbages, il y a des rangs qui ont été oubliés. Aussitôt, je m'en suis aperçu, le soir c'était réglé. Les tractoristes étaient repassés.
Vous pouvez rectifier quasiment en 24h ou même moins.
C'est ça. Là, on va attaquer la campagne de traitements. Ça va me permettre de vraiment m'assurer que mes parcelles soient traitées. Parce qu'aujourd'hui, un traitement loupé, on peut perdre une récolte très rapidement. C'est vrai que l'investissement de départ sur Karnott peut effrayer suivant les quantités, surtout pour les grosses exploitations. Mais on le retrouve facilement. Aussi, pendant un temps, j'avais demandé aux équipes de me faire des fiches de travail quotidiennes. J'ai vite compris que c'était lourd pour eux à gérer. Avec Karnott, aujourd'hui, je n'ai plus besoin de ça. Parce que je sais, en allant sur mes rapports Karnott, ce qu'a fait mon tractoriste, à quel endroit il est passé. C'est un confort de travail pour l'opérateur et un confort de travail pour moi.
« [...] cette année, vu que les gars adhèrent au projet, on va essayer de monter en puissance. »
Ça n'est pas quelque chose encore qu'on a vraiment mis en place. Petit à petit, on va monter en puissance sur l'utilisation de Karnott.
Voilà. Il faut savoir qu'aujourd'hui, j'utilise d'autres outils aussi à côté. J'ai Karnott pour la partie mécanisation, j'ai un OAD pour la partie protection du vignoble où là aussi je peux faire des observations. Peut-être qu'à termes un jour, on peut imaginer que tout se retrouve au même endroit.
Comme je vous disais tout à l'heure, j'ai Lavilog. Quand j'étais à Cognac, on avait lancé les remontées Karnott dans Lavilog. Aujourd'hui, j'hésite à le faire ici parce que je trouve que c'est lourd. A chaque fois j'ai une ligne, ça fait trop de lignes dans Lavilog pour nous. Ça n'est pas intuitif, pour l'instant je ne veux pas trop faire communiquer. Ça me convient très bien comme ça. Tout ce qui va être observations, le déploiement vraiment de Karnott, cette année, vu que les gars adhèrent au projet, on va essayer de monter en puissance.
Clairement, oui.
« [...] avoir dans le tracteur un smartphone ou une tablette dans lesquels je pourrais balancer à distance ou avec une clé USB les ordres de travail établis. Ça remonte dans Karnott, et ça permettrait au chauffeur d'avoir sa journée de travail. »
Aujourd'hui, tel qu'est abouti Karnott, moi ça me convient très bien pour mon usage. Ce que j'aimerais, enfin c'est des idées, à termes, c'est peut-être avoir dans le tracteur un smartphone ou une tablette dans lesquels je pourrais balancer à distance ou avec une clé USB les ordres de travail établis. Ça remonte dans Karnott, et ça permettrait au chauffeur d'avoir sa journée de travail, et dans le sens où moi je veux qu'il travaille, dans le sens des parcelles, ce qui est le plus adapté. Le chauffeur aurait son bon de travail, avec les parcelles qu'il aurait à travailler et le soir j'aurais un retour réel.
C'est ça. Admettons, pour la période de traitements, il aurait les doses hectares, le volume hectare de bouillie à appliquer. Il aurait les surfaces des parcelles grâce à Karnott.
On pourrait imaginer... Notamment, moi les Karnott, je les ai utilisés pas mal sur les machines à vendanger, donc c'est très important. On pourrait imaginer coupler le Karnott avec la machine à vendanger pour avoir les estimations de récolte. Parce qu'aujourd'hui, les machines à vendanger ont des pesées embarquées. On pourrait, quand on est dans la parcelle, savoir le tonnage qu'on a sorti par parcelle grâce à Karnott. Tout coupler. Après, c'est des problèmes informatiques de liaisons.
« L'œil de l'auditeur a changé. Il a vu qu'il y avait tout de même une envie et un suivi qui étaient réels et sérieux. »
L'activité en cours. C'est ce que j'utilise le plus. Là dernièrement, alors je crois que Laura s'en est occupé la semaine dernière suite à ce que je lui ai remonté, sur l'application, c'était compliqué. Avant, on avait qu'une seule carte avec activité en cours plus les parcelles. Et aujourd'hui, je n'avais que l'activité en cours et pas le nom des parcelles qui s'affichait.
Il n'y a que des filles chez Karnott. Une équipe de filles :)
C'est bien, c'est bien :)
Je dirais pour moi 10/10. Et les tractoristes, je dirais aujourd'hui, un bon 8/10.
C'est ça ! Il y a quelques mois, ça n'aurait pas été ça. Ça aurait été 2/10 pour les tractoristes.
De toute façon, on peut avoir tous les outils possibles et inimaginables, si les équipes ne suivent pas derrière, n'adhèrent pas au projet, c'est voué à l'échec.
Voyez, petite anecdote. Quand je passe les audits certification HVE, suivant le contrôleur, on tombe sur des gens assez pointilleux. Donc on a une traçabilité via Lavilog, mais ça m'est arrivé de lui expliquer que j'avais des Karnott qui me permettaient de tracer. Je lui ai montré un rapport d'interventions d'une journée. L'œil de l'auditeur a changé. Il a vu qu'il y avait tout de même une envie et un suivi qui étaient réels et sérieux. Voilà, c'est des petits trucs, qui peuvent améliorer les choses lors des certifications.
« Ça me fera un beau cadeau d'anniversaire parce que je suis du mois de juin :) »
On va dire oui ! On va dire ça :)
Tout à fait ! Après, est-ce que demain on va franchir le cap... Parce qu'aujourd'hui, je n'ai que le boîtier principal. Est-ce que je vais franchir le cap d'avoir le badge matériel et le badge chauffeur ? Pour l'instant, je ne sais pas. Je ne vais pas trop brusquer les choses.
Oui, j'en ai une vingtaine, c'est bon. Parce que tous mes tracteurs principaux en sont équipés. Après, pendant les vendanges, je récupère des boîtiers qui sont sur des tracteurs qui ne servent pas pour les mettre sur les machines à vendanger le temps des vendanges. Après, en amélioration, ce qu'on aurait pu penser, ou j'ai peut-être loupé le coche, c'est sur le chargement des boîtiers. J'ai des chargeurs muraux on va dire, et des prises allume-cigares. Mais les prises allume-cigares, suivant où on positionne le Karnott dans le tracteur, c'est compliqué. Nous, un tracteur vigneron, on a des cabines plus petites, on n'a pas 50 000 prises non plus de chargement dans le tracteur. Donc aujourd'hui, on a opté pour le chargement sur secteur. Donc ça veut dire que de temps en temps, il faut regarder le niveau de batterie des Karnott.
Voyez, mes tractoristes, j'en ai quelques uns qui surveillent l'état des batteries des Karnott et qui les mettent à charger.
Ça me fera un beau cadeau d'anniversaire parce que je suis du mois de juin :)
Des Gémeaux tous les deux !
À propos du podcast #CulturesKarnott : Anne - manager Karnott - présente le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectées. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.
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